Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, Omar da Fonseca a livré son équipe-type idéale du Paris Saint-Germain pour le huitième de finale retour de Ligue des Champions contre Chelsea mercredi (20h45).
Un onze de départ dans lequel Blaise Matuidi pourrait ne pas figurer. Touché à la cuisse, l’infatigable milieu de terrain a dû quitter ses coéquipiers lors du quart de finale de Coupe de France remporté à Saint-Etienne mercredi (1-3). Sans doute l’une des raisons pour lesquelles Omar da Fonseca conseille à Laurent Blanc d’aligner Javier Pastore dans l’entrejeu. Un choix qui amènerait de la créativité, surtout si « El Flaco » pouvait combiner avec Angel Di Maria.
« Ils sont très complémentaires, a argumenté le consultant. Di Maria peut jouer long tout en étant assez loin de la surface. Pastore préfère être proche pour inventer les gestes dont il a le secret. Il excelle dans le jeu court, les une-deux. Ce sont deux joueurs de grandes actions. Dans un bon jour, alors qu’on leur reproche parfois leur manque d’efficacité, ils peuvent devenir des joueurs de grands matchs. » Du coup, voici la composition (offensive) proposée par l’Argentin.
Cavani plutôt que Lucas
« J’alignerais un milieu Verratti-Motta-Pastore et, devant, Di Maria avec Ibrahimovic et Cavani. Pastore et Di Maria possèdent un gros volume de jeu, ils peuvent revenir défendre. Avec eux, Paris contrôlera la balle pour défendre en avançant. L’un compensera les montées de l’autre, a assuré Da Fonseca. Ce sont deux joueurs qui sont dans la construction de la chaîne de passes, à l’avant-dernière passe ou à la passe décisive. Ils ont besoin de deux options devant eux, Ibra en 9 et demi et Cavani dont la mobilité va fructifier leur côté passeur. Lucas reste un joker. Rabiot joue trop au centre, avec Motta et Verratti. Les trois restent dans la zone de confort. » Et pour notre confrère de beIN Sports, ce n’est pas suffisant.
« Il faut oser »
« Paris ne va pas à Londres pour jouer le 0-0. Pastore va apporter plus, imprimer le tempo, jouer sur la largeur, a-t-il insisté. Pastore et Di Maria sont deux joueurs qu’on ne peut pas discipliner. Ils se déséquilibrent, c’est leur équilibre. La rigidité d’un poste annulerait leur mobilité et pour Pastore sa volonté de jouer près des attaquants. Il ne faut pas les dénaturer. Il faut oser jouer. Pastore et Di Maria ont une qualité technique qui va permettre des accélérations, de menacer Matic et Fabregas par leurs courses, de conserver le ballon. » Reste à savoir si Blanc prendra le risque de déséquilibrer sa formation alors que le PSG part avec un avantage dû au match aller (2-1).