Ne dites surtout pas à Edinson Cavani qu'il sera l'héritier de Zlatan Ibrahimovic au Paris Saint-Germain la saison prochaine.
« Ibrahimovic, c'est Ibrahimovic. Je suis Edinson Cavani, je ne suis l'héritier de personne », avait répondu l'Uruguayen de 29 ans le week-end dernier. Pourtant, c'est bien l'ancien Napolitain que Nasser Al-Khelaïfi a choisi pour le poste d'avant-centre afin de compenser le départ du Suédois en fin de contrat. Et au cas où ce privilège ne suffisait pas pour le convaincre de rester, le président du club francilien souhaite même prolonger le bail de son attaquant déjà lié au champion de France jusqu'en 2018. Une belle marque de confiance que Jean-Michel Larqué ne comprend pas.
« 2018 c’est relativement loin. Il y a peut-être une stratégie derrière cette prolongation de contrat, je ne la trouve pas indispensable, a estimé le consultant de RMC. Et puis si on parle d’un PSG qui doit s’adapter à Cavani, il faut que lui apporte des preuves, non pas de son courage, non pas de son abnégation, non pas de son investissement, mais des preuves de sa valeur footballistique! Il lui est arrivé de marquer beaucoup de buts, mais on a aussi de la mémoire, et il a manqué des choses… avec une technique approximative. » Ce dont le patron du PSG est bien conscient, lui qui espère redonner confiance à son buteur pour retrouver le vrai « Matador ».