Le cas Rabiot risque de faire parler pour encore plusieurs semaines, surtout que le joueur n’a pas vraiment l’intention de faire plaisir à son club en partant dès le mois de janvier.
Son intention est d’aller au bout de son contrat pour partir libre dans le club de son choix. Face à cela, le PSG n’a pas beaucoup d’armes, et son directeur sportif a annoncé publiquement que cela entrainerait sa mise à l’écart lors des matchs. Une situation qui interpelle puisqu’elle prive un joueur parmi les plus utilisés de la première partie de saison, d’effectuer son métier. Cela choque en tout cas Grégory Schneider, le consultant de la Chaine L’Equipe.
« On sait très bien que s’il se retrouve avec zéro minute de jeu, cela n’a rien à voir avec le sport. C’est un calcul financier par rapport au fait qu’il ne fasse pas son transfert. Et c’est contrevenir quoi qu’on en pense au droit du travail. Si on empêche quelqu’un de travailler, il a le droit d’attaquer. Les footballeurs sont des travailleurs comme les autres. Il y a quand même quelque chose de malsain derrière. Et puis imaginez, Verratti se blesse, ils le rappellent pour jouer contre Manchester United, ils perdraient la face dans des proportions extraordinaires », a souligné le journaliste de Libération, pour qui ne pas faire jouer Rabiot pendant plusieurs mois n’aurait rien d’un choix sportif. Néanmoins, difficile de dire que le milieu de terrain s’est tendu indispensable par ses performances cet automne, et que son absence a affaibli l'équipe. En plus de cela, étant donné sa situation contractuelle et son désir de partir libre en fin de saison pour toucher le jackpot, Thomas Tuchel semble estimer qu’Adrien Rabiot n’a pas vraiment toute sa tête tournée à 200 % vers ses performances avec le PSG.