Toujours dans le viseur de l’UEFA, le Paris Saint-Germain n’a plus le droit à l’erreur et doit impérativement respecter le fair-play financier. Et ce même si la mission s’annonce compliquée.
Pour les prochaines années, le club francilien aura pour objectif d’équilibrer ses comptes en intégrant les signatures de Neymar (222 M€) et Kylian Mbappé (180 M€). Pour cela, le PSG devra récolter 100 M€ par an ! Et encore, c’est sans compter les éventuelles arrivées de grands joueurs cet été. Par exemple, une recrue à 100 M€ qui signerait pour quatre ans obligerait Paris à augmenter ses recettes annuels de 25 M€ pendant la durée de son contrat. Alors quelles solutions pour le champion de France ?
Pour commencer, la direction peut vendre des joueurs au mercato. Et peut aussi compter sur l’augmentation des recettes de la Ligue des Champions. « La dotation des primes sportives a augmenté en LdC, a souligné l’économiste du sport Pierre Rondeau, interrogé par Eurosport. Les matchs en C1 vont rapporter plus d'argent. Cela ne va pas être négligeable pour un club comme le PSG. » Mais la plus grosse marge de Paris concerne ses partenaires. Après la diminution de ses contrats qataris, le club de Ligue 1 peut compter sur son équipementier dont le contrat expire en 2019.
Nike et Fly Emirates devront payer...
« Nike est à 21 millions d'euros plus 5 de bonus par an, c'est risible par rapport à des contrats maillots de Manchester United (95 M€) ou encore du FC Barcelone (150 M€ par saison), a estimé Pierre Rondeau. Le PSG pourrait tout à fait ambitionner ce style de montant en considérant que c'est le club de Neymar et Mbappé… » Enfin, le pensionnaire du Parc des Princes peut gagner de l’argent grâce à son sponsor maillot principal. Sous contrat jusqu’en 2019, Fly Emirates verse 25 M€ par an. Un montant largement inférieur aux 60 M€ perçus par Manchester United avec Chevrolet. On comprend mieux pourquoi les dirigeants parisiens ne paniquent pas.