Le match nul de Barcelone face à l’Atlético de Madrid mardi (2-2) a encore mis en évidence les carences offensives importantes de l’équipe de Lionel Messi.
Trop lente selon la presse espagnole, la formation de Quique Setien patine et voit le titre s’envoler au profit du Real Madrid. Assurément, il faudra beaucoup de mouvement au mercato afin de redonner du dynamisme à l’attaque barcelonaise, bien trop stéréotypée à l’image d’un Luis Suarez totalement invisible face aux Colchoneros au Camp Nou. Aux yeux de nombreux socios catalans, la solution aux maux de Barcelone pourrait bien se nommer Neymar, dont un possible come-back a été évoqué à de nombreuses reprises ces dernières années. Mais selon le média Bola, le champion d’Espagne en titre a toutes les chances de snober cette piste pour trois raisons bien précises.
La première et principale raison, c’est bien évidemment le prix de l’international auriverde. Estimé à 150 ME au minimum par le PSG, Neymar est tout simplement trop cher pour Barcelone, dont la situation financière est extrêmement préoccupante à la sortie de cette crise sans précédent. Surtout, le salaire colossal perçu par Neymar à Paris est bien trop haut pour le Barça, dont la masse salariale est déjà énorme. La deuxième raison poussant Barcelone à snober la piste Neymar, c’est le comportement totalement imprévisible et parfois contre-productif du n°10 de Paris, pas toujours très professionnel en dehors des terrains.
Enfin, le troisième et dernier argument de la direction barcelonaise pour ne pas passer la seconde dans le dossier Neymar se nomme… Ansu Fati. Du haut de ses 17 ans, le jeune attaquant espagnol est clairement perçu par les dirigeants blaugrana comme l’avenir du club. Et un possible retour de Neymar lui ferait sans aucun doute de l’ombre, ce qui ne serait pas vraiment une bonne idée, au moment où des clubs comme Manchester United sont à l’affût pour le recruter avec une possible offre à 100 ME. Autant dire que pour toutes ces raisons, l’avenir de Neymar ne semble pas s’écrire à Barcelone. Mais plus que jamais à Paris…