Depuis le mercato estival 2017, l’UEFA a clairement le Paris Saint-Germain dans son viseur.
La chambre d’instruction n’a attendu que quelques semaines après les signatures de Neymar et Kylian Mbappé pour ouvrir une enquête, avant de la classer sans suite. Puis c’est la chambre de jugement, la plus haute instance du fair-play financier, qui a pris les choses en main, exigeant un examen plus approfondi du cas parisien après la première instruction. De quoi agacer le club de la capitale qui a saisi le Tribunal arbitral du sport. Mais cette fois, le litige ne vient pas du partenariat avec Qatar Tourism Authority.
Selon les informations du Parisien, le champion de France estime par le biais de son président que l’UEFA n’a pas respecté la procédure qui l’obligeait à réexaminer le dossier au plus tard 10 jours après le résultat de l’instruction. « Le texte contient une ambiguïté et le PSG tente de jouer là-dessus », explique Alain de Rougé, avocat spécialiste des questions d’arbitrage et de contentieux. Il n’empêche qu’avec cette démarche, dont le résultat est attendu début 2019, Paris a obtenu la suspension de la procédure de l’UEFA. En attendant peut-être mieux.