Dans une série consacrée à Luis Enrique en Espagne, des images montrent un débriefing de l’entraîneur du Paris Saint-Germain avec Kylian Mbappé la saison dernière. Le technicien tentait de convaincre son ancien attaquant de presser. Un discours pas forcément efficace.
Jusqu’au bout, Luis Enrique n’a pas lâché l’affaire avec Kylian Mbappé. L’entraîneur du Paris Saint-Germain a tenté de tirer le meilleur de son ancien attaquant la saison dernière. Et notamment avant le quart de finale retour de la Ligue des Champions contre le FC Barcelone (victoire 1-4). Dans l’extrait d’une série de Movistar+ qui lui est consacrée, le coach parisien effectue un long débriefing avec le Français qu’il encourage à presser le défenseur central et le gardien du Barça.
"He leído que te gustaba Michael Jordan".
— Fútbol en Movistar Plus+ (@MovistarFutbol) October 3, 2024
"Michael Jordan se ponía a defender como un hijo de p***".#LuisEnrique 🗣️ Mbappé
📼 Lunes 7, '𝑵𝒐 𝒕𝒆𝒏𝒆́𝒊𝒔 𝒏𝒊 **** 𝒊𝒅𝒆𝒂' Capítulo 2. pic.twitter.com/VSYqtTAIsl
« J’ai lu que tu étais un fan de Michael Jordan, a commencé Luis Enrique. Michael Jordan, il attrapait ses coéquipiers par les couilles et il défendait comme un fils de pute ! Tu dois donner cet exemple, d'abord en tant que personne et aussi en tant que joueur, pour aller presser. Ce sera à toi de presser Cubarsi et Ter Stegen, tu devras presser Cubarsi pendant tout le match pour qu'il n'avance pas, et Ter Stegen pour l'obliger à jouer vite et revenir rapidement. Pourquoi ? Pour devenir un leader parce que tu penses que tu dois marquer les buts. Bien sûr parce que tu es un phénomène, un top mondial, sans aucun doute, mais ça ne suffit pas. »
Mbappé a approuvé mais...
« Un vrai leader c'est celui qui, quand il ne peut pas nous aider à marquer, parce que l'autre jour tu avais deux joueurs de haut niveau face à toi, nous aide sur l'aspect défensif, expliquait l’Espagnol. Tu prends les gars et tu leur dis : "restez à quatre derrière, je vais prendre mes deux coéquipiers avec moi…" Parce que si tu presses seul c'est génial, mais si tu prends Ousmane et Kolo Muani, ou Barcola, Gonçalo ou Marco Asensio, et que tu montres l'exemple en pressant, tu sais ce qu'on a ? Une putain de machine collective. »
« C'est ce que je veux que tu fasses en tant que leader pendant les deux mois qui te restent ici. Je veux que tu partes par la grande porte, lâchait Luis Enrique. Il n'y a aucun doute là-dessus Kiki, mais tu dois le gagner. Et tu dois le faire non pas en attaquant, on sait que tu es Dieu en attaquant, tu n'as pas d'équivalent, je le sais déjà. Mais le jour où tu n'attaques pas, tu dois être le meilleur joueur de l'histoire en défendant. C'est ça un leader, c'est ça Michael Jordan. D'accord ? C'est clair pour toi ? Je t'expliquerai l'aspect offensif demain. » Kylian Mbappé avait alors validé le discours de son coach, sans forcément changer ses habitudes…