Malgré une véritable hype lors de sa signature, Ousmane Dembélé est pour le moment une déception du début de saison du PSG.
Très attendu par les supporters du Paris Saint-Germain, Ousmane Dembélé a immédiatement pris une place de titulaire au sein du onze de Luis Enrique dans la capitale française. Systématiquement aligné à son poste préférentiel d’ailier droit, l’ancien crack du Stade Rennais peine toutefois à se montrer décisif et à convaincre. Toujours muet au PSG que ce soit au niveau des buts ou des passes décisives, le champion du monde 2018 déçoit. Sa débauche d’énergie et ses efforts sont irréprochables mais on attend maintenant de Dembélé qu’il parvienne à débloquer certaines situations comme à Clermont samedi en Ligue 1 grâce à ses dribbles mais aussi à ses buts, qui tardent sérieusement à venir.
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Pour le piquer avant de le relancer, Luis Enrique pourrait l’envoyer faire un petit tour sur le banc. Mais d’après L’Equipe, le sélectionneur de l’Espagne a une autre idée pour tenter de faire reprendre une grande dose de confiance à « Dembouz ». Alors que l’entraîneur du PSG a joué en 4-3-3 et en 4-4-2 depuis son arrivée dans la capitale, le quotidien national nous apprend que Luis Enrique a également travaillé un système en 4-2-3-1 à l’entraînement ces derniers jours. Dans ce système de jeu, Ousmane Dembélé n’était pas placé à droite mais dans un rôle de numéro dix.
Ousmane Dembélé repositionné en n°10 ?
C’est à ce poste qu’il avait explosé au Borussia Dortmund avant d’être recruté par le FC Barcelone pour plus de 150 millions d’euros. Et si Luis Enrique avait la volonté de replacer Ousmane Dembélé dans le cœur du jeu afin de lui réclamer moins d’efforts défensifs dans le but que le joueur parisien soit plus lucide et davantage efficace devant les buts adverses ? C’est un scénario envisageable même si pour l’instant, on ignore si cette tactique sera choisie par Luis Enrique pour affronter Newcastle en Ligue des Champions. Ce dispositif permettrait ainsi à Gonçalo Ramos de jouer en pointe et à Randal Kolo Muani d’évoluer sur le couloir droit, comme en fin de match contre l’OM, où il avait fait des misères à Renan Lodi.