Les supporters du Paris Saint-Germain ont déployé de nombreuses banderoles musclées au Parc des Princes contre Reims. Seul le président qatari a été préservé.
Le Collectif Ultras Paris avait frappé une première fois dimanche dernier à Lille en brandissant une banderole « Notre patience a des limites » lors de l’arrivée du bus parisien au stade Pierre-Mauroy, puis ils étaient entrés bien après le coup d’envoi histoire de marquer le coup. Vendredi soir, c’était bis repetita au Parc des Princes lors de la réception de Rennes, le CUP « fermant » le virage Auteuil avant de laisser entrer tout le monde. Mais ce à quoi personne ne s’attendait, c’est ce déluge de banderoles très virulentes et surtout nominatives à l’encontre de certains responsables du PSG. Si Leonardo a pris cher, son départ étant clairement réclamé, les joueurs ont aussi été pointés du doigt, étant notamment qualifiés de « mercenaires surpayés », Marquinho étant cité comme l’exemple à suivre pour ses coéquipiers. Une référence à Robespierre était même faite pour demander que des têtes tombent, l’heure étant clairement à la révolution dans les tribunes du stade de la capitale. A sa place dans la corbeille du Parc des Princes, Nasser Al-Khelaifi avait le regard des mauvais soirs, le but de Kylian Mbappé à la dernière minute ne suffisant pas à lui faire oublier ce qu’il a vu de ses propres supporters.
Leonardo prié de quitter le PSG, Al-Khelaifi et le Qatar échappent aux critiques
Au Parc des Princes, grosse colère du @Co_Ultras_Paris. #PSG pic.twitter.com/Y5w4F4BXiG
— Julien Maynard (@JulienMaynard) February 11, 2022
Mécontents eux aussi, les joueurs de Mauricio Pochettino ont filé vers les vestiaires sans prendre la peine d’aller saluer le virage Auteuil à la fin du match, de quoi faire monter un peu plus la température à quelques jours de la venue du Real Madrid en Ligue des champions. Reste quand même que si Nasser Al-Khelaifi était consterné, il a probablement constaté qu’aucun message ne le visait personnellement, pas plus que l’Emir du Qatar. Selon L’Equipe, la question est tout de même de savoir comment autant de banderoles volumineuses ont réussi à être introduites dans l’enceinte du Parc des Princes par le Collectif Ultras Paris, surtout compte tenu du texte de ces dernières. Bien évidemment, ce n’est pas le président du Paris Saint-Germain qui a validé cette action du CUP, et encore moins rédigé les banderoles, mais pour l'instant QSI échappe à la furie. Jusqu'à quand ?