Avec son recrutement ambitieux, le PSG s’est offert un banc de touche de luxe, et donc autant de malheureux.
Surtout que, quand tout le monde est sur le pont, le suspense concernant le 11 de départ est quasiment nul ; en défense comme au milieu ou devant, les places sont bien définies et ne semblent pas prêtes de changer. Chez les victimes désignées, on prend assez mal la chose, et cela se voit de plus en plus à mesure que le marché des transferts approche. Selon Le Parisien, quatre joueurs majeurs envisagent de changer de club cet hiver, même s’il n’est jamais facile de boucler des gros transferts à cette période de l’année.
Le plus spectaculaire serait le départ d’Angel Di Maria, qui a quasiment boudé lors de l’échauffement à Monaco et a ensuite quitté le stade à 200 à l’heure. Trois certitudes : le FC Barcelone est toujours chaud, mais n’en fait pas non plus une priorité totale, le PSG réclame plus de 40 ME pour un joueur acheté 63 ME, et enfin l’Argentin ne veut pas aller en Chine.
Javier Pastore a envoyé un message clair et répété à son entraineur et sa direction. Lui qui n’avait jamais réellement parlé d’un départ, veut jouer les gros matchs et sent bien que ce n’est pas le cas. Doublé par Draxler au poste de milieu le plus offensif, l’Argentin le digère mal et regarde du côté de l’Italie, qu’il préfère, et est apprécié en Espagne. Un départ et du temps de jeu, voilà la recette qu’il juge nécessaire pour essayer de rejoindre la sélection en vue du Mondial 2018.
Pour Kevin Trapp, la situation est aussi limpide puisqu’il n’a pas joué une seule minute, derrière un Alphonse Areola qui prend confiance. Invité par sa sélection à se trouver un nouveau club pour valider son billet en Russie, il a des touches avec Dortmund, mais le PSG n’est pas spécialement vendeur, car il faudrait alors trouver un nouveau numéro 2 pour finir la saison.
Enfin, Lucas savait avec les arrivées de Neymar et Mbappé qu’il allait disparaître des radars, et c’est le cas. Il pourrait être tenté de terminer la saison pour rester avec ses camarades brésiliens jusqu’au bout de l’aventure. A moins qu’un club anglais de seconde zone, comme Stoke City et Everton, ne viennent mettre une jolie somme, ce qui ne laisserait pas insensible le PSG. Le club de la capitale n’a pas vraiment l’habitude de traiter ce surplus de richesse, mais ses besoins de vendre sont réels, ce qui pourrait satisfaire tout le monde, même si le banc de touche parisien serait du coup bien moins impressionnant.