Après trois ans de travaux plutôt discrets, le Parc des Princes a terminé son lifting en ce début du mois de mai.
A un mois du lancement de l’Euro 2016, le stade de la capitale a fait peau neuve sur le plan des sièges mais surtout des places V.I.P et des loges, qui ont été le premier souci des dirigeants. Une stratégie parfaitement réussie sur le plan financier, puisque grâce à 4500 places V.I.P, les recettes dans ce domaine sont passées de 20 à 100 ME par an. Mais Paris et son « dream bigger » voient forcément plus grand pour l’avenir, et des travaux beaucoup plus délicats sont à l’étude. Il s’agit d’agrandir la capacité du Parc des Princes, jugé encore trop petit pour un club du standing du PSG. La mission est difficile, puisque selon les propres mots de l’architecte, il est difficile de pousser les murs d’une telle enceinte, coincée en extérieur et bien refermée pour son aspect intérieur. Dans les colonnes du Parisien, Jean-Claude Blanc a toutefois dévoilé les possibilités pour pousser la capacité du stade à 60.000 places.
« L’évolution, ce sera d’augmenter la capacité du stade. On est en train de regarder comment cette enceinte peut accueillir plus de public. Je n’ai pas de date à avancer. C’est un processus assez long, qui pourrait être accéléré en cas de candidature victorieuse pour les Jeux Olympiques de 2024, car avoir un stade de 60 000 places serait un atout non négligeable pour Paris. Il y a la problématique du périphérique qui passe sous le stade, mais il reste de la place derrière les buts. En modifiant l’inclinaison des gradins, on peut rapprocher les sièges de la pelouse. Pour cela il faudra aussi agrandir le toit », a reconnu le dirigeant parisien, qui sait que ces opérations délicates demanderont une grande réflexion, et des travaux d’ampleur, outre un coût financier également énorme.