Lassé par les sous-entendus à l’encontre du PSG cette saison alors que le club de la capitale continue, sans pourtant avoir de réelles motivations, à enchainer les victoires, Laurent Blanc sait aussi qu’il cristallise quelques critiques, notamment dans sa capacité à mener son équipe plus loin que d’habitude en Ligue des Champions.
L’entraineur parisien les accepte, mais Bruno Roger-Petit est allé encore plus loin au moment d’analyser la victoire du champion de France à Ajaccio. Grand défenseur d’Edinson Cavani, le journaliste s’étonne de voir que c’est encore l’Uruguayen, auteur d’un triplé, qui a cédé sa place en cours de jeu. Un choix dicté par le grand manitou du vestiaire parisien selon BPR, à savoir Zlatan Ibrahimovic, qui déciderait donc de tout.
« Le coaching de Laurent Blanc est de plus en plus surprenant. Quelle raison y avait-il se sortir Cavani tout feu tout flamme dans ce match là ? Aucune en vérité. Laurent Blanc a-t-il réfléchi à la portée symbolique de son geste ? Si oui, c’est grave. Si non, c’est tout aussi grave. La machine à alimenter la polémique sur le « deux poids deux mesures » qui parait prévaloir au PSG suivant que l’on est copain d’Ibra ou pas s’en trouve relancée. Et avec elle les questions sur l’autorité de Laurent Blanc. Le PSG de Blanc, c’est Gulliver. Géant parmi les nains de France, nain chez les géants d’Europe. En vérité, Blanc n’est pas perçu comme le patron du PSG. Qu’il n’est qu’un obligé d’Ibrahimovic, chef du comité auto-proclamé des sages du PSG, qui exige des sanctions contre Cavani parce qu’il rentre un jour plus tard que prévu à Noël, et multiplie lui-même les sorties en Suède pour y chasser le Rennes ou les escapades à Las Vegas pour s’esbaudir dans une piscine. Oui, Laurent Blanc est un accident qui dure de l’histoire du PSG. (…) Laurent Blanc usurpe son surnom. Le vrai président, c’est Zlatan », a dénoncé le journaliste du Figaro, pour qui le départ du Suédois, fort probable en cette fin de saison, n’est probablement pas une si mauvaise nouvelle que cela.