Mardi prochain, le Paris Saint-Germain tentera de renverser Manchester City en demi-finale retour de la Ligue des Champions. Une mission possible, d’après Bruno Genesio.
Cette semaine, le club de la capitale française a grillé un sacré joker dans son désir de retrouver la finale de la C1. En perdant 1-2 au Parc des Princes après avoir mené 1-0 au terme d’une belle première période, le PSG s’est compliqué la tâche avant le retour à l'Etihad Stadium. Mais pour se rassurer, Mauricio Pochettino peut se dire que cette enceinte mancunienne réussit plutôt aux clubs français ces dernières années. Puisque l’OL était par exemple venu s’imposer à City en phase de groupes de la C1 en 2018. Un exploit signé Bruno Genesio.
Genesio raconte l’exploit lyonnais à City
« Avec Lyon, pour battre City, on avait bâti une équipe pour jouer, avec un milieu très technique. On avait pris le parti de ne pas trop subir, même si vous êtes parfois obligés. Il fallait jouer le plus possible, essayer de repartir, de sortir le ballon, d'avoir des temps de possession. Il fallait aussi être prêt pour le défi physique qu'ils vous imposent par leur grande possession de balle, parce qu'ils vous fatiguent physiquement et mentalement. Même si c'était dans un autre contexte qu'un match à élimination directe, gagner à City, face à ce coach qui est pour moi un des plus grands du monde, c'est toujours quelque chose d'extraordinaire », a raconté, en conférence de presse, l’actuel entraîneur de Rennes, qui dévoile ensuite la marche à suivre pour le PSG avant son match retour.
Le PSG devra mieux gérer ses temps faibles
« L'équipe qui a gagné l’aller est celle qui a le mieux géré ses temps faibles. On a beaucoup parlé des temps forts de City et de Paris, mais pas des temps faibles. En première période, City a eu du mal et a mieux géré cette difficulté. C'est ce qui a fait la différence, à mon avis. Paris, très fort en première période, s'est un peu liquéfiée dans la difficulté », a avoué Genesio, pour qui le PSG devra réaliser un match plein pendant 95 minutes ou plus pour valider son ticket pour la finale de la Champions. Sinon, le groupe parisien n’aura plus que ses yeux pour pleurer...