Avant même le départ de Zlatan Ibrahimovic, Pierre Ménès avait annoncé que ce serait une toute autre musique à Paris sans sa superstar suédoise. Le début de saison lui donne raison, même si la révolution ne concerne pas que « Ibra » mais aussi l’entraineur et la méthode de jeu. C’est pourtant avec une équipe très proche de celle qu’aurait aligné Laurent Blanc que le PSG est allé s’imposer en Bulgarie ce mercredi, pour sa première victoire de la saison en Ligue des Champions. Et s’il est souvent critiqué pour sa maladresse, Edinson Cavani a mis deux ballons au fond, pour éviter à Paris un match qui aurait pu s’avérer encore plus compliqué.
« On a clairement vu deux PSG hier soir, à Sofia. Le premier, effroyable en première période. Et le second beaucoup plus convaincant après le repos. Après le repos, Paris a appuyé sur l’accélérateur et Cavani a été très efficace. D’abord sur sa spéciale, en coupant au premier poteau un coup-franc de Di Maria, puis en doublant la mise de façon un peu heureuse avec cette reprise cheville-tibia sur un centre en retrait de Lucas. Au final, l’Uruguayen a livré une copie très propre, y compris dans le jeu, avec un ratio occasions/buts enfin digne d’un attaquant de haut niveau.
Les trois points sont pris, c’est l’essentiel parce que la période n’est pas faste pour le PSG, qui rejoue dès samedi au Parc contre Bordeaux. Un match qui s’annonce sans doute plus compliqué que celui-ci, Bordeaux étant supérieur au Ludogorets. Et puis surtout, Bordeaux produit du jeu à l’extérieur. Mais au moins, Paris a pu compter sur un avant-centre efficace dans un match qui aurait pu conduire à un mauvais pas. Par les temps qui courent, c’est déjà ça », a livré Pierre Ménès, qui rend hommage au buteur uruguayen, qui mine de rien totalise déjà 9 buts en 8 matchs officiels cette saison.