Trop impatient de s’imposer au Paris Saint-Germain, Adrien Rabiot n’hésitait pas à réclamer du temps de jeu ou à menacer ses dirigeants d’un départ. Le tout sous l’influence de sa mère qui gère ses intérêts.
Une époque qui semble déjà lointaine tant le milieu de terrain a franchi des paliers importants sur mais aussi en dehors du terrain. Désormais capable de concurrencer les titulaires du PSG, Rabiot affiche aussi une nouvelle maturité. Celle qui, selon Denis Balbir, efface complètement les moqueries dont il a fait l’objet ces dernières années.
« Il est loin le temps où on se moquait tous de ses caprices de star, que l'ingérence de sa mère n'arrangeait pas pour qu'il attire notre sympathie. Et en plus, à cette époque où Rabiot trépignait comme un gamin insupportable devant une vitrine de jouets, il n'avait finalement que peu de temps de jeu qu'il utilisait d’ailleurs assez mal, perdant le peu de ballons qui lui étaient donnés ou distribuant assez mal aussi ceux qu'il voulait donner, a commenté le blogueur de Yahoo Sport. Il était également trop égoïste et sûr de lui alors qu'il avait tout à apprendre. »
Rabiot, le futur « moteur » des Bleus ?
« D'une image antipathique renvoyée il y a peu, Rabiot du Val de Marne peut devenir, à force de travail, l'espoir confirmé que l'on attendait. Son exigence de lui même a augmenté au fil des semaines et de bouts de matchs réussis, devenant presque un taulier de l'équipe de la capitale. Devenir essentiel à 21 ans n'est pas anodin surtout dans une équipe championne de France qui cherche un nouveau souffle et qui semble le trouver, pour rester dans son standing habituel. Du coup, on a forcément hâte de voir Rabiot en Bleu avec la sélection A. Il est venu pour montrer ce qu'il savait faire. Du simple essuie glace, Rabiot peut devenir avec Paris, comme avec les Bleus, un moteur, un joyau », a envisagé Balbir, impatient de voir le Parisien à l’oeuvre en sélection.