La Ligue 1 a connu une 18e journée pour le moins spectaculaire avec notamment la nouvelle défaite du Paris Saint-Germain, c'était samedi à Guingamp. Ce résultat a un effet concret, puisque Nice compte désormais sept points d'avance sur le PSG et l'Olympique Lyonnais, qui a gagné à Monaco, peut revenir à deux longueurs de Paris si la LFP lui donne match gagné à Metz. Autrement dit, même la troisième place, synonyme de tour qualificatif de Ligue des champions, n'est pas assurée alors que l'on atteint la moitié du Championnat. Une situation inattendue du côté du Qatar et qui fait l'effet d'un électrochoc.
Preuve que la défaite au Roudourou a changé la donne, Nasser Al-Khelaifi, habituellement rapide à monter au créneau pour soutenir son entraîneur et ses joueurs, a disparu rapidement du stade breton sans prononcer la moindre phrase. Et selon RMC, si le président du PSG se tait, c'est que du côté du Qatar on ne digère pas cette première moitié de saison, au point même de déjà envisager de faire tomber la tête d'Unai Emery. Car si c'est Nasser Al-Khelaifi qui a choisi de recruter le coach de Séville, c'est l'émir en personne qui avait exigé le scalp de Laurent Blanc. Une réunion serait même déjà programmée lors de la trêve hivernale afin de parler d'un éventuel remplacement immédiat de l'entraîneur du Paris Saint-Germain. Plusieurs noms reviennent, celui de Robert Mancini, qui aurait directement contacté le PSG, mais également Fabio Capello, tandis que Patrick Kluivert serait lui plutôt enclin à appuyer un de ses compatriotes, Guus Hiddink, Clarence Seedorf ou Louis van Gaal.