Interpellé à la sortie d'une boîte de nuit parisienne le mois dernier, Serge Aurier avait été place en garde à vue après une altercation avec des agents de police.
En effet, le latéral droit du Paris Saint-Germain avait été accusé d'avoir frappé un policier. Ce que l'Ivoirien a toujours démenti. Aurier a donc profité d'un entretien accordé à Clique pour raconter sa version des faits et annoncer des poursuites contre la Brigade anti-criminalité (BAC).
« Je prends ma voiture, des policiers arrivent en sens inverse, a raconté le Parisien. Ils font un contrôle, les choses s’enveniment, c’est la BAC et on sait comment ça se passe. C’était violent, ils sont sortis de la voiture, m’ont insulté, ont commencé à me brutaliser, à me pousser, à me mettre des coups. Les gens m’ont vu en garde à vue, ils ne se sont pas demandé pourquoi. Le pire, c’est qu’on dise que j’ai mis un coup de coude au thorax. Le policier m’a mis des droites sur le visage, m’a pété la lèvre et le front, et je me retrouve en garde à vue car je n’ai pas voulu rentrer chez moi. »
« Je ne vais pas laisser cette histoire comme ça »
« J’ai voulu porter plainte, je me suis retrouvé en garde à vue pour 24 heures. Je n’ai rien à me reprocher sur cette affaire, je ne suis pas coupable, cinq à six témoignages racontent la même chose que moi, a-t-il assuré. C’est là que je me suis rendu compte que mon histoire avec les journalistes n’était pas finie, ils ont inventé une version en disant que j’avais frappé un policier. Jamais je n’aurais dit "vous ne me connaissez pas, je suis Serge Aurier", je ne suis pas comme ça. »
« Ce jour-là, le policier qui m’a porté les coups ne savait sans doute pas qui j’étais, c’est quand les renforts sont arrivés qu’on m’a reconnu, et là le policier est venu me voir pour me demander si on pouvait discuter. Mais c’était trop tard, c’est mort. Je ne vais pas laisser cette histoire comme ça, car je pense que la BAC a l’habitude de ces méthodes », a prévenu l'ancien Toulousain qui tient à redorer son image.