Michel Platini ne l’a jamais caché, le flot d’argent déversé par des milliardaires sur certains clubs de football ne l’emballe pas. Que ce soit des fonds américains, russes ou venus du Moyen-Orient, le président de l’UEFA n’en veut pas vraiment. Cependant, Platini doit faire avec et s’il n’est pas heureux de voir le PSG sous contrôle du Qatar, il doit bien reconnaître que la loi le permet.
« Quand le Qatar a investi dans le Paris Saint-Germain, je me suis permis de dire la même chose que j’ai dite pour les Emirats quand ils sont arrivés à Manchester City, pour Abramovitch quand il est arrivé à Chelsea et comme pour les Américains quand ils ont investi à Manchester United. Quand je dis aux Anglais « Attention, les Emirats ce n’est pas forcément bien, c’est une perte d’identité », tout le monde en France est content, mais quand je dis la même chose avec les Qatariens du PSG, tout le monde gueule. Je garde ma philosophie, fait remarquer, dans l'Equipe Magazine, Michel Platini, qui ne veut cependant pas avoir à gérer ce dossier en tant que patron de l’instance européenne du football. Ce n’est pas le problème du président de l’UEFA, c’est un problème politique. En Allemagne, il y a un règlement qui stipule que les étrangers ne peuvent pas avoir la majorité dans un club (…) Il y a des choses qui, en tant que Michel Platini me plaisent bien, mais en tant que président de l’UEFA, je n’ai pas à me prononcer. »