Madrid pique une colère à 200 millions d'euros contre le PSG ‍!

Madrid pique une colère à 200 millions d'euros contre le PSG !

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Le président du Real Madrid a tenu un discours incisif plein d’amertume lors d’une réunion à Bernabeu. Florentino Perez a encore visé le PSG et les clubs appartenant à des États, responsables selon lui de l’inflation du prix des transferts et d’une certaine iniquité du foot européen.

Florentino Perez est à bout. La vie est trop chère pour son club du Real et le PSG n’y est pas étranger. Dans une réunion organisée au stade Santiago-Bernabeu, le président du Real Madrid n’a pas caché son amertume voire sa colère concernant la situation du football européen. Dans son viseur, les clubs appartenant à des États comme Manchester City, le nouveau venu Newcastle et bien sûr le PSG. Perez s’est plaint d’une concurrence déloyale amenée par ces acteurs sur le plan européen, responsables selon lui des dérives du marché des transferts. Le journal espagnol Marca rapporte les propos du patron du Real au cours de cette réunion.

La Superligue, indispensable pour Florentino Perez

Celui-ci donne son analyse du football européen actuel et ses dérives, prenant pour exemple le transfert avorté de Mbappé au Real cet été. Un cas emblématique imputé directement aux nouveaux riches d’Europe. « Nous devons honorer les contrats et nous essayons de faire venir de bons joueurs et les meilleurs. Mais il faut pouvoir payer. Aujourd'hui, vous donnez 200 millions d'euros et on ne te vend rien. Quand les contrats se terminent, c'est mieux. Mais aujourd'hui, il y a une folie de clubs qui appartiennent à des États et qui ne transfèrent pas les joueurs. Je me bats pour que ce soit la gestion qui prime, par l'argent qu'on vous donne de l'extérieur. Le temps viendra où les 30 premiers clubs d'Europe seront détenus par des pays. Ce n'est pas le principe de l'Union européenne. », déplore t-il. Pour lutter contre cela, Perez ressort alors le serpent de mer nommé Superligue. « En 1955, la Coupe d'Europe des clubs champions a été créée, et c'était la même situation qu'aujourd'hui. Le football doit être joué avec les mérites et les ressources dont vous disposez. Il faut respecter les principes de l'Union européenne, de la solidarité, de la concurrence et du fair-play. Nous devons mettre de l'ordre, et je vais me battre pour cela. », insiste t-il. Au-delà de ses attaques contre le PSG, Florentino Perez montre encore une fois qu’il n’a pas renoncé à son projet de Superligue malgré une opposition très marquée en Europe.