En procès avec le Paris Saint-Germain et ses dirigeants, et après avoir eu des propos très durs à l’encontre de ces derniers, Peguy Luyindula a finalement décidé de prolonger d’un an son contrat avec le PSG, à la surprise générale. Alors que certains estiment que le club de la capitale a payé de cette façon un règlement à l’amiable de ce dossier, l’attaquant parisien affirme le contraire dans l’Equipe, se livrant sans détour.
« Parfois, il y a des choses incompréhensibles dans la vie, des choses qu’on ne maîtrise pas toujours. C’est valable dans tous les milieux, pas seulement dans le foot. Après, l’intelligence, c’est de savoir se dire : “Bon, il s’est passé ça. Maintenant, peut-on encore construire quelque chose de neuf ensemble ?” Avec M. Blanc et Leonardo, on s’est rencontrés en se posant cette question. Cette démarche était saine et claire. On aurait très bien pu se dire : “Ça ne marche pas et ça ne marchera jamais.” Et puis, se séparer bons amis. Mais ils voulaient que je reste dans le groupe, c’était aussi mon souhait. On est arrivés à un accord qui satisfait tout le monde, explique, dans le quotidien sportif, Peguy Luyindula, qui plaide coupable par rapport à ses accusations parfois grossières à l’encontre du PSG et notamment de son « s’ils avaient pu me pisser dessus ils l’auraient fait ». J’ai subi une vraie dépression, oui. Au-delà du foot, j’avais aussi des problèmes dans ma vie privée, qui me minaient vraiment. C’était très dur. J’ai alors commencé à voir un psy. J’avais besoin d’aide. Si je n’avais pas reçu cette aide, je n’aurais pas pu gérer des problèmes qui étaient survenus dans ma famille. Mes erreurs de langage, elles découlent de ce niveau de détresse “avancé”. Dans mes déclarations, j’ai pu me rater une ou deux fois, j’en suis conscient. Pour moi, cette histoire laissera des traces mais, aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir me guérir, me reconstruire. Et avancer. »