A l’heure où des questions se posent sur l’investissement sur le long terme de Dimitri Rybolovlev à l’AS Monaco, avec un changement de cap assez évident depuis l’été dernier, le PSG doit-il s’inquiéter d’un éventuel revirement de la part de ses propriétaires qataris ? Clairement, la réponse est non tant l’argent mis sur la table et les investissements sur l’avenir prouvent que QSI voit sur le long terme. Seul le fair-play financier a probablement empêché les dirigeants parisiens de lâcher une nouvelle fois les cordons de la bourse cet été. La revente du PSG, ce n’est donc pas prévu, même si deux évènements majeurs pourraient changer la donne, explique Le Parisien.
Il s’agit dans un premier temps du camouflet que pourrait représenter la perte de l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar. Souvent évoquée, une telle décision de la FIFA ferait date et pourrait marquer la fin des investissements de l’Emirat dans le ballon rond. L’autre possibilité est plus politique, puisque le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani est celui qui a provoqué l’intérêt de QSI pour le rachat du PSG, et y a placé Nasser Al-Khelaïfi avant même son arrivée sur le trône. En cas de changement de régime, cet investissement pourrait être remis en cause, mais, comme pour l’organisation de la Coupe du monde 2022, un tel événement n’est pas à l’ordre du jour dans l’Emirat.