Lors de l’apparition des premières rumeurs sur la prise de pouvoir des investisseurs qataris, Robin Leproux avait été clair. Il ferait partie de la réorganisation de son club de cœur, mais ne resterait pas pour être un président d’opérette. A quelques heures de la décision concernant le nouvel organigramme du club de la capitale, où les pouvoirs sportifs et financiers de Leproux ont de grandes chances d’être quasiment réduits à néant, sa convocation ainsi que celles d’Alain Roche (responsable du recrutement) et de Philippe Boindrieux (directeur général) n’augurent rien de bon pour son avenir. Pourtant, selon un de ses proches cités par la Voix du Nord, l’actuel président du PSG n’entend pas non plus tout abandonner dès sa mise à l’écart officialisée.
« Le connaissant, Leproux n’acceptera pas de démissionner. C’est normal de ne pas démissionner, donc il devra négocier sa sortie », a indiqué un collaborateur de celui qui est encore le président du PSG, et qui souhaite certainement au minimum monnayer sa sortie, lui qui a redonné un peu de crédibilité au club de la capitale au niveau du sportif, du financier et de l’image, ce qui n’était pas gagné à sa prise de pouvoir en septembre 2009.