Avec une seule victoire en quatre journées, le Paris Saint-Germain peut s’inquiéter pour la suite de son parcours en Ligue des Champions. En cas d’élimination dès le premier tour de ce nouveau format, le statut du club francilien en prendrait un coup. Mais cet éventuel fiasco n’a pas l’air de déranger le Qatar.
A mi-parcours dans cette saison régulière, le classement de la Ligue des Champions souligne bien les difficultés du Paris Saint-Germain. Le club de la capitale, battu à domicile par l’Atlético Madrid (1-2) mercredi, n’apparaît même plus parmi les barragistes et se retrouve virtuellement éliminé. Rien de très rassurant quand on sait que les Parisiens doivent encore affronter le Bayern Munich et Manchester City. Même l’entraîneur Luis Enrique, très souvent optimiste, s’est dit inquiet pour la suite du parcours.
🚨 LE CLASSEMENT DE LIGUE DES CHAMPIONS APRÈS CETTE 4ÈME JOURNÉE ⬇️
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) November 6, 2024
Brest et Monaco figurent tous les deux dans le Top 5, Lille est 14ème alors que le PSG est en danger et pointe à la 25ème place 😱#PSGATM | #ACSPSB29 | #UCL pic.twitter.com/zZysNE8M5I
Une élimination précoce dans cette nouvelle formule ferait tache pour le Paris Saint-Germain. On pourrait presque parler d’une humiliation pour un club qui s’est longtemps inclus parmi les prétendants au sacre. Pourtant, ce scénario catastrophe n’inciterait pas la direction à remettre le projet en cause. L’entraîneur Luis Enrique garde l’entière confiance de ses supérieurs qui s’apprêtent à officialiser sa prolongation. Et plus haut dans la hiérarchie, le Qatar observe ce début de saison avec un certain détachement, écrit le journal L’Equipe.
Le Qatar moins ambitieux
Depuis la fin de la Coupe du monde 2022, le pays hôte n’a plus le même intérêt ni la même envie d’investir au Paris Saint-Germain. Les Qataris se montrent patients et prêts à accepter que le projet, essentiellement basé sur de jeunes joueurs pas encore confirmés, passe d’abord par un éventuel déclassement au niveau européen. On est bien loin des grandes ambitions des dirigeants il y a encore quelques années. A croire que le club dirigé par Nasser Al-Khelaïfi a décidé de rêver moins grand.