Les saisons précédentes aussi, le titre était promis au PSG dès le mois d’août et le lancement de la saison. Mais cette fois-ci, Paris effectue un véritable solo en tête du classement, avec déjà 13 points d’avance sur son premier poursuivant.
Un véritable gouffre qui clôt plus tôt que prévu le maigre suspense. Si Laurent Blanc avoue humblement que cela lui permet de disputer des matchs avec une certaine liberté dans le choix des joueurs, Paris n’ayant clairement pas le couteau sous la gorge en cas de points perdus, l’entraineur du PSG explique également que ce n’est peut-être pas optimal pour garder tous les joueurs à un degré de motivation maximal.
« La Ligue 1 est un marathon. Il faut prendre les points dès qu’on peut les prendre. Je ne pensais pas avoir la possibilité d’être champion d’automne aussi tôt dans la saison. C’est bien mais ce n’est qu’une demi-saison et ça ne suffit pas au Paris Saint-Germain. L’objectif est d’être champion et de gagner les coupes. La réalité est qu’on a 13 points d’avance sur le second. Est-ce que ce sera le même réalité en février ou mars, je ne sais pas. L’année dernière, Marseille a terminé champion d’automne avec cinq, six points d’avance sur nous. Avec jusqu’à neuf points d’avance. A la sortie, on termine avec 13 points d’avance sur le second. Tout peut aller très vite. Avoir une avance est un confort, notamment dans la rotation. Quand on a une telle avance et avec l’approche de la Ligue des Champions, les joueurs se retiennent inconsciemment dans le rythme ou la détermination. Une telle avance n’est pas forcément une bonne chose mais ce n’est pas de mon ressort. Si nous pouvons avoir le plus de points d’avance possibles, nous le ferons. A nous de trouver la détermination », a livré le champion du monde 1998, qui ne peut pas vraiment compter sur ses poursuivants pour relancer le suspense. Il faut dire que, s’il y a 13 points d’écart entre le PSG et Lyon, son dauphin, il n’y en a que 11 entre l’OL et Bastia, premier relégable. Un autre championnat.