Le nul obtenu contre Nancy avait un petit parfum de défaite pour le PSG, mais c’est surtout un sentiment de révolte qui habitait le vestiaire parisien après la rencontre. Les joueurs avaient le sentiment que l’arbitrage avait beaucoup trop pesé dans le résultat final de cette rencontre. Et pour éviter les débordements, Antoine Kombouaré a reconnu qu’il avait demandé à son équipe de se taire.
« Je partage l'avis de mon président sur l’arbitre, mais je ne le commente pas. J'y crois toujours. On a été héroïques, énormes. A Monaco, déjà, il y a une double main sur une frappe d'Erding et rien n'est signalé. On passe à autre chose. On a montré des ressources mentales pour reprendre l'avantage. J'espère que ce point nous permettra d'avancer. On ne doit surtout pas parler d'arbitrage et se reconcentrer. J'ai interdit aux joueurs de parler, sinon ils se seraient lâchés. On a fait des efforts terribles pour arracher ce nul. Psychologiquement, il ne doit pas casser notre dynamique (...) Pour Christophe Jallet, c'est terrible. Mais rester avec de la déception, de l'amertume, ce n'est pas bon. Je suis inquiet quant à la récupération. Il y a eu trop de décisions défavorables prises et c'est difficile pour les joueurs », constatait l’entraîneur du Paris Saint-Germain, qui pourrait déprimer un peu plus si mercredi soir l’OL s’imposait à Auxerre.