Le PSG, qui a compté deux buts d’avance dès la demi-heure de jeu, a entamé ses chances de qualification en concédant le nul (2-2), face au Racing Santander.
Tout avait pourtant si bien commencé pour le PSG. Malgré plusieurs changements majeurs, le club de la capitale montrait rapidement qu’il était capable de poursuivre sur son rythme actuel en championnat. C’était Mateja Kezman, qui avait fait part dans la presse de son désir de jouer plus régulièrement, qui se chargeait de tirer le premier. Sur deux erreurs défensives successives de la défense espagnole, le Serbe parvenait à placer son pointu dans la lucarne de Tono sur un ballon trainant dans la surface (1-0, 5e). Le pari de Paul Le Guen s’annonçait gagnant puis Kezman se muait ensuite en passeur décisif pour une frappe en force de Luyindula du gauche qui faisait mouche (2-0, 32e). Après ce début en fanfare, l’horizon s’obscurcissait rapidement avec la réduction du score de Traoré contre son camp. Le grand malien déviait dans son propre but un coup-franc bien tiré par Munitis dans le dos de la défense du PSG (1-2, 39e).
Dès lors le match était complètement relancé, et le Racing Santander ne tardait pas à compléter son retour. Une frappe splendide de l’extérieur du pied de 25 bons mètres signée Colsa terminait sa course dans la lucarne d’un Landreau impuissant (2-2, 56e). Paul Le Guen tentait bien de redonner un coup de fouet en faisant entrer Sessegnon, Makelele et Hoarau, mais rien n’y changeait. Si le Paris Saint-Germain faisait bien l’effort maximal pour aller chercher la gagne, le but du K-O échappait pour quelques centimètres à Garay dans les arrêts de jeu, après un nouveau coup-franc travaillé de Munitis (93e). Pour le club de la capitale, rien n’est officiellement terminé, même si le prochain déplacement à Manchester City s’annonce particulièrement périlleux. « C’est possible de gagner là-bas, tout est possible dans le football. Nous avons désormais besoin d’un résultat pour garder l’espoir de nous qualifier », reconnaissait Mateja Kezman après la rencontre.