Brésil, Argentine, Pays-Bas, Allemagne, France… Ces grandes nations du football ne manquent pas à l’appel des quarts de finale du Mondial 2014. Et pourtant, aucune d’entre elles ne semble véritablement sortir du lot. Annoncée favorite de la compétition, la Seleção est même passée tout près de la sortie lors de son huitième de finale contre le Chili. Il faut dire que les Brésiliens ont tendance à attendre un exploit individuel comme ceux de Neymar en phase de groupes. Même constat du côté de l’Argentine, où l’on s’en remet constamment aux éclairs de génie de Lionel Messi. De quoi rappeler quelques souvenirs du PSG à son coéquipier Ezequiel Lavezzi.
« L’ombre de l’Argentine peut-elle aller au bout? Il y a eu beaucoup de lumière quand nous avons battu la Suisse… C’était un match difficile mais il me conforte dans l’idée que nous progressons. Nous sommes restés sereins. Personne ne peut dire que nous ne méritions pas d’éliminer la Suisse. En seconde période, nous avons été les seuls à jouer, a analysé l’attaquant parisien en conférence de presse. Les équipes ne jouent pas face à nous. Dans ces conditions, c’est difficile de faire du spectacle. Dépendants de Messi? Il est extraordinaire, il est comme Ibrahimovic au PSG, il fait la différence. Avoir un tel champion, c’est un avantage dont nous devons tirer profit. Nous sommes un groupe uni, nous sommes disposés à nous sacrifier pour lui. » Reste à savoir si la Messi-dépendance suffira à l’Albiceleste pour aller au bout.