Comme souvent au cours du mois de janvier, Laurent Blanc y est allé récemment de sa tirade pour souligner la complexité du calendrier du PSG, qui va enchainer les matchs avec sa présences dans les deux Coupes nationales, et craint de tirer un peu la langue à l’occasion de sa double confrontation face à Chelsea.
Sans trop y croire, l’entraineur du PSG a demandé un effort aux instances pour décaler au moins un match, à savoir son 1/8e de finale de Coupe de France, ou bien d'avancer son match de championnat face à Lille pour le mettre au vendredi 12 février, et avoir un temps de préparation plus important pour la Ligue des Champions. Jean-Michel Aulas a pris la parole pour soutenir cette initiative. « S’il peut y avoir un aménagement sans que ça pénalise les autres équipes, il faut l’accorder, c’est logique. Je l’ai réclamé en vain quand nous avons disputé la demi-finale de Ligue des champions. Et c’est justement parce qu’on ne nous l’a pas accordé qu’il faut l’accorder aujourd’hui au PSG », a assuré le président lyonnais, pas vraiment suivi par tout le monde, et notamment l’un des concernés, Michel Seydoux du LOSC.
« Chaque année, à la même période, quand il y a embouteillage avec les coupes, deux ou trois équipes font leur lobbying… Je ne vois pas pourquoi PSG-Lille n’aurait pas lieu à la date prévue, le samedi 13. Ils n’ont pas demandé le report du match contre Chelsea plutôt ? », a balancé le président du club nordiste, qui sait pourtant que, depuis quelques années, seul le PSG est toujours dans les quatre compétitions quand le mois de février débute.