Prévue il y a quelques semaines, l’audience du tribunal correctionnel de Paris où devait être étudiée l’affaire Brandao avait été finalement reportée à ce jeudi matin. Cependant l’attaquant brésilien ne devrait pas être présent devant ces trois juges, puisqu’il doit être opéré d’une blessure au quadriceps de la cuisse droite. Cela ne l’empêche toutefois pas de risquer jusqu’à trois ans de prison, si la préméditation est reconnue par le tribunal.
Mais, s’il a présenté ses excuses à Thiago Motta, dont il a cassé le nez en l’agressant dans le couloir du Parc des Princes après le match PSG-Bastia en août, Brandao a clairement accusé l'Italo-Brésilien de l’avoir insulté durant toute la rencontre. L’avocat du joueur du SCB, déjà suspendu sportivement six mois, veut avant tout que les juges ne retiennent pas la préméditation. « Brandao voulait s’expliquer, mais pas frapper Thiago Motta. S'il avait prémédité le coup, il ne se serait pas mis devant l'arbitre, devant le délégué, devant les joueurs et devant la caméra », a indiqué, à l’Agence France Presse, Maître Olivier Martin, qui sait que si la préméditation était reconnue, alors l’attaquant brésilien pourrait le payer au prix fort. Car en plus d'une peine de prison, Brandao pourrait être interdit de stade, comme un supporter violent, ce qui pourrait mettre un terme à sa carrière en France.