L’entraineur du PSG a été emballé par la prestation face aux modestes grenoblois (4-0) et veut se convaincre que l’équipe parisienne est sur la bonne voie pour 2010.
Pour une fois, peut-être en raison de la belle victoire 4-0 face à Grenoble ce mercredi soir, Antoine Kombouaré s’est voulu optimiste au moment d’effectuer le bilan de la première partie de saison des Parisiens. Arrivé dans la capitale avec de grandes ambitions, le technicien kanak a pourtant rarement été satisfait du jeu pratiqué par son équipe, mais il espère que le classement et la qualité de jeu s’amélioreront rapidement en 2010.
« Vu notre parcours, le bilan est positif même si on avait les moyens de faire mieux. On est à notre place. C'est encourageant. Le championnat sera long et il faut beaucoup d'humilité. Il faut valider ça avec une deuxième partie de saison canon. On est bien positionné et c'est loin d'être fini. Je ne suis là que depuis six mois et ma méthode ne s'acquiert par rapidement. Des joueurs vont s'améliorer. Le mauvais point, c'est qu'on a pris beaucoup de buts en fin de matches qui nous ont coûté beaucoup de points. Le côté positif c'est que l'équipe marque beaucoup de buts aussi même si on n'est pas trop efficace sur les coups de pied arrêtés », s’est permis de regretter Kombouaré, qui a toutefois enfin vu son équipe redresser la barre au niveau de l’état d’esprit après le non-match face à Rennes.
« Peu importe notre classement. La Ligue des champions, je m'en fous! Ce qui importait, c'était de se racheter après notre piètre performance à Rennes et là, l'équipe a montré de la révolte et beaucoup d'implication. L'idée était de récupérer le ballon haut et de faire craquer la défense de Grenoble rapidement. Ce match est à l'image de celui contre Saint-Etienne. Je retiens surtout notre entame telle qu'on le souhaitait. Ensuite, on a géré même si on a parfois été dans la difficulté. Je veux juste qu'on gagne des matches et qu'on soit capable de réaction quand on perd. Le classement, c'est au mois de mai », a rappelé l’entraineur parisien, qui estime que son équipe doit d’abord progresser sur le plan mental pour pouvoir prétendre à une place européenne.
