Ce mercredi face à Marseille, Nicolas Douchez jouera tout simplement son deuxième match de la saison à l’occasion de ce choc de Coupe de la Ligue. Une décision signée Carlo Ancelotti, qui a donc confié probablement les matchs de Coupes à son portier numéro 2 derrière Salvatore Sirigu. A 32 ans, l’ancien rennais squatte surtout le banc du PSG depuis plus d’un an, puisqu’il n’a disputé que trois matchs officiels sur les 10 derniers mois. Une misère qui peut générer un problème au moment de débarquer dans un match aussi important. Pas selon Carlo Ancelotti, qui a renouvelé sa confiance en son numéro 2, estimant qu’il méritait clairement de jouer.
Pour Grégory Coupet, ancien gardien du PSG et qui connait très bien le rôle de portier numéro 2 qu’il a connu à l’Atlético Madrid, un peu au PSG mais surtout en équipe de France, ce n’est tout de même pas une situation évidente à vivre. « La pression est énorme autour d’un clasico, ce n’est jamais évident, surtout quand on ne joue pas beaucoup. Le plus difficile, lorsqu’un gardien numéro deux est amené à jouer, c’est de rester concentré pendant quatre-vingt-dix minutes, voire plus, d’avoir les repères visuels sur les longs ballons ainsi que les automatismes avec sa défense. Je le connais bien. Et j’imagine au contraire qu’il doit être très excité de disputer un aussi grand match. A ses yeux, c’est plutôt une chance, une occasion de gagner des points auprès du public et de ses partenaires. Comme beaucoup, il vit quelque chose d’exceptionnel à Paris. Mais son objectif est de jouer un maximum et pourquoi pas de bousculer la hiérarchie. Même si ce sera très dur », a prévenu, dans les colonnes du Parisien, un Grégory Coupet qui sait que, malgré les critiques assez vives d’un autre ancien du PSG à l’encontre de Salvatore Sirigu (voir article), la hiérarchie est très clairement établie à ce poste pour le moment.