Le ministre des Sports n’a pas l’intention de rigoler avec les chants homophobes entendus dans les stades français et notamment au Parc des Princes samedi lors de la victoire du PSG contre Strasbourg.
« Les Marseillais c’est des… », à une semaine du Classique face à l’Olympique de Marseille, les supporters du PSG ont lancé le choc à leur façon samedi dans les tribunes du Parc des Princes pendant la victoire de leur équipe face à Strasbourg. Les chants ont duré de longues minutes et ont été repris par des centaines voire des milliers de spectateurs, et cela a forcément beaucoup de résonance dès lors qu’il s’agit du Paris Saint-Germain. Des sanctions ont été vite réclamées et le ministre des Sports a été contraint de prendre la parole à ce sujet.
Chants homophobes : Le gouvernement matraque le PSG https://t.co/l1QKu8Rv9z
— Foot01.com (@Foot01_com) October 20, 2024
Gil Avérous s’est montré très clair, indiquant que le gouvernement et les autorités compétentes allaient être intransigeantes en sanctionnant durement les fauteurs de troubles. Les clubs s’engagent eux aussi à des sanctions, comme l’a confirmé le membre du gouvernement de Michel Barnier. « Je suis pour la tolérance zéro, je pense qu'il faut sanctionner les auteurs, en privilégiant les sanctions individuelles » a lancé le ministre des sports, qui n’oublie pas la responsabilité des clubs mais qui veut appuyer sur les sanctions à l’échelle individuelle en prononçant des interdictions de stade si les personnes sont identifiées.
Le gouvernement veut se montrer intolérable
« Le club peut être sanctionné, évidemment, parce que ce sont les procédures prévues. Cependant, quand c'est le club qui prend l'amende, cela ne responsabilise pas celui qui a chanté. Il faut que nous arrivions à cibler désormais les sanctions pour que ceux qui en sont à l'origine soient privés de stade, de tous les stades. Il faudra mobiliser tous les moyens en notre possession » a lancé Gil Avérous, qui ne veut plus que ce genre d’incident se répète dans les stades de Ligue 1, où le folklore a quelque peu dévié vers une haine devenue de plus en plus difficilement supportable.