Malgré un onze de départ remanié, le Paris Saint-Germain a tranquillement disposé du Stade de Reims pourtant adepte de la pêche aux gros (0-3). Les Parisiens prennent plus que jamais leurs distances au classement.
Il aura fallu un Paris Saint-Germain avec quelques cadres sur le banc pour venir s’imposer à Reims alors qu’on lui promettait l’enfer. Il faut dire qu’en cette semaine de matches internationaux, Laurent Blanc avait choisi de se passer des services de Matuidi, Cavani, Maxwell et Van der Wiel. Un turn-over que l’ancien sélectionneur ne regrettera pas même si ses hommes mettaient quelques minutes avant d’entrer dans la partie. C’est d’ailleurs Reims qui se procurait la première occasion du match sur corner mais la tête de Mandi était bien écartée par Sirigu (7ème min). De quoi réveiller les Parisiens, enfin pas tout à fait puisque la première vraie situation parisienne venait d’un mauvais dégagement d’Agassa, le gardien de Reims (13ème). Plus rien jusqu’à la 24ème minute et un simple six mètres de Sirigu… qui atterrissait sur la tête de Lucas. La déviation du Brésilien parvenait jusqu’à Zlatan Ibrahimovic, lequel lui remettait d’une talonnade. Il ne restait plus à Lucas qu’à prendre la défense de vitesse et à ajuster Agassa (0-1). Un but qui avait le don d’éteindre une partie déjà faible en rythme. Seule une frappe lointaine de Tacalfred déviée par Digne provoquait un sursaut au moment où elle retombait sous la barre de Sirigu, toujours aussi vigilant juste avant la pause.
« Trop timorés », les mots d’Hubert Fournier, l’entraîneur rémois, à la mi-temps sont justes. A peine plus en vue, ses hommes ne parvenaient pas non plus à mettre les Parisiens en difficulté en seconde période. Ibrahimovic aurait même pu obtenir un pénalty dès la reprise. Et ce qui devait arriver arriva… Après une belle percée de Jallet, Verratti lançait en une touche Ménez, lequel remportait son face à face avec Agassa à l’heure de jeu (2-0). Le break était fait et la messe était dite. D’autant que Reims ne saisissait même pas l’opportunité de revenir au score par l’intermédiaire de Krychowiak sur un pénalty causé par une faute de Verratti sur Ayité à la 67ème minute. Un pénalty à la Sergio Ramos expédié dans les tribunes ! Peut-être en raison d'un petit mot adressé par Thiago Motta juste avant la frappe. Et comme c’était Noël avant l’heure à Reims, Agassa offrait le troisième but à Zlatan Ibrahimovic, qui n’avait jamais marqué contre Reims en L1, après une mauvaise relance de la main en plein axe (3-0, 91ème). Le PSG savourait, et c’est Reims qui payait sa tournée…