Plus les jours passent et plus le PSG se rapproche d'un duo Julian Nagelsmann-Thierry Henry sur son banc. Un choix audacieux sur le plan tactique mais aussi humain. Ces deux forts caractères risquent-ils de faire imploser le vestiaire parisien ?
Le ticket gagnant que personne n'avait vu venir à Paris il y a encore deux semaines. Alors qu'on annonçait José Mourinho et Luis Enrique comme futurs entraîneurs du PSG, on se dirige finalement vers une prise de pouvoir de Julian Nagelsmann. Limogé du Bayern en mars dernier, le jeune technicien allemand viendra avec Thierry Henry comme adjoint. L'ancien attaquant d'Arsenal lui permettra de communiquer plus facilement avec les joueurs et l'environnement francophones. Il apportera aussi une expérience du haut niveau et des vestiaires de grands clubs, ce qu'il a connu à Barcelone par le passé notamment.
Nagelsmann-Henry, les melons sont de sortie au PSG
Un staff séduisant sur le papier pour le PSG, souvent en difficulté pour gérer ses stars depuis plusieurs années. L'aura d'Henry et le caractère de Nagelsmann, le cocktail gagnant sur le plan humain pour le club parisien ? Le journaliste de So Foot Javier Prieto Santos ne le pense pas, bien au contraire. Prendre ces deux grandes personnalités est risqué selon lui. On pourrait assister à une guerre d'égos au sein du vestiaire du PSG.
#PSG
— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) June 6, 2023
🔵🔴#Galtier Out, #Nagelsmann In avec #Henry ! Bonne idée ?
🗣️💬"Nagelsmann est connu pour avoir un énorme boulard, Thierry Henry, j'ai vu mieux en terme de modestie. Les deux, vu comme ça, ça promet quelque chose d'assez sympathique." @TellementJPS pic.twitter.com/3HpbVNrT8G
« Le PSG s’est juré de nous divertir jusqu’à la fin des temps. Nagelsmann est connu pour avoir un énorme boulard. Thierry Henry, j’ai vu mieux en terme de modestie. Les deux, vu comme ça, pour l’instant je ne vais pas juger mais ça promet quelque chose d’assez sympathique. Il y en a un de trop. Johan Cruyff disait : « Quand il y a deux coqs dans une basse-cour, ça ne marche pas ». Là, on en a déjà deux. Vous rajoutez Mbappé, ça fait trois. Luis Campos, qui va s’en mêler, ça fait quatre. Je suis un peu perplexe », a t-il développé au micro d'Europe 1. Une réflexion d'autant plus pertinente que Julian Nagelsmann a déjà peiné dans le vestiaire du Bayern Munich, pourtant loin d'être le plus agité d'Europe.