L’OL n’a plus le choix. Etant donné que Yoann Gourcuff ne devrait pas partir cet été, il faudra tout faire pour le convaincre d’accepter l’offre de prolongation qu’il persiste à refuser depuis plusieurs mois. Car l’ancien Bordelais arrive dans sa dernière année de contrat, ce qui implique qu’il pourrait quitter le club en tant que joueur libre l'an prochain alors que l’OL avait déboursé 22 millions d’euros pour son transfert en 2011. L’entraîneur Hubert Fournier est d’ailleurs prêt à lui confier un rôle important au sein de sa formation, surtout si Clément Grenier venait à mettre les voiles. Reste à résoudre les problèmes physiques à répétition de Gourcuff, qui ne disputera pas le prochain match de préparation contre Copenhague en raison d’une blessure à la cheville qu’il traîne depuis la fin de la saison dernière. Autant dire que le nouveau responsable du pôle performance de l’OL, Alexandre Marles (recruté au PSG), aura du travail pour remettre Gourcuff sur pied. Et à peine arrivé, le préparateur physique a déjà identifié un problème dans le mode de vie du joueur.
« On me parle de défi, d’une mission… Franchement, je ne vois pas les choses de cette manière, a confié Alexandre Marles à Lyon Capitale. Sa problématique, c’est qu’il a disputé une centaine de matchs sur les trois dernières saisons, c’est sûr que ce n’est pas suffisant. Il a enchaîné les pépins, les récidives. Il a peut-être repris trop vite, s’est mal préparé et il est rentré dans un cercle vicieux. Cela arrive à d’autres sportifs. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux, on est sur un tracé progressif, on a fait énormément de travail de renforcement et de prévention. On a fait des examens médicaux pour être clair sur ce qu’il avait. On est revenu très en arrière sur les deux dernières années pour bien comprendre ce qui s’est passé (…) Avec un peu de recul, sur les dix premiers jours, si je devais trouver une cause, l’alimentation, je la mettrais en une. C’est pour ça qu’on se doit de rectifier le tir, car, à ce niveau-là, ce n’est pas possible. » Le problème de Yoann Gourcuff ne se situerait donc pas dans sa tête, mais plutôt dans son assiette…