A l'Olympique Lyonnais, un débat économique a rejoint le domaine sportif puisque vendredi le club rhodanien a finalement renoncé à un accord commercial passé avec la société de VTC Uber, afin de calmer la colère des taxis. Forcément ces derniers se sont réjouis de voir Jean-Michel Aulas mettre de côté ce contrat paraphé avec la société américaine, mais du côté d'Uber on a forcément déploré cette décision du président de l'OL. Uber estime que ce dernier a cédé à une forme de violence de la part des taxis, sans que les autorités ne bronchent.
« Uber regrette cette décision, mais nous continuerons d’oeuvrer pour que les Lyonnais, ainsi que tous les Français, puissent se déplacer de manière toujours plus fiable, sûre, et accessible (…) Il est incompréhensible qu’un partenaire soit contraint de renoncer à un accord avec Uber, qu’il a lui-même annoncé, car une minorité violente de taxis menace de troubler l’ordre public en bloquant l’accès à un stade, sans que la Préfecture de Police ne soit capable de faire régner l’Etat de droit, en plein état d’urgence », a confié, à Lyon-Capitale, un porte-parole de la société de Voiture de Tourisme avec Chauffeur.