Il faut l’avouer, lorsque Troyes a égalisé contre l’OL au coeur de la seconde période, il y a eu comme un petit flottement dans les tribunes du Parc Olympique Lyonnais. Car à cet instant du match, l’équipe de Bruno Genesio ne semblait pas au mieux face à la lanterne rouge. Devant sa télé, Daniel Riolo a lui aussi pensé que la fête pouvait tourner court pour l’OL, même si tout avait été fait pour que les choses se passent de manière idéale. Et c’est finalement ce qui a été le cas.
« L’OL ne pouvait pas rater l’inauguration de son nouveau stade. Et franchement, à la place d’Aulas, on aurait tous fait pareil. Demander un match facile. Et vu la forme des Lyonnais en ce moment, Troyes, c’était le client idéal. Le public, les supporters et les joueurs : tout le monde est concerné. Dès le début, c’est bien. Bon pressing, jeu rapide, l’OL joue bien. Et même si c’est Troyes, on voit un ballon circuler entre les Lyonnais, comme on l’a peu vu cette saison. L’effet Génésio ? L’effet envie de jouer surtout. L’effet « on a fait virer l’ex-coach, on doit se bouger maintenant » (…) Bon j’avoue, je m’attendais à un meilleur match des Lyonnais. Mais la seconde période est pauvre. Et quand l’Estac égalise, ça sent même la fête gâchée. Pas de jeu, pas d’occasion, l’OL n’avance pas. Il faut un beau but, une sorte d’exploit technique de Ghezzal pour qu’Aulas et tous ses invités se détendent. On a failli passer aux chips, noix de cajou, mousseux. Après sa sortie en Coupe de France, Ghezzal s’illustre encore. Après Limoges, Troyes, ça peut suffire à créer une « hype » Ghezzal ! Après une grosse sieste, l’OL termine bien. On a vu cinq buts, dont trois très beaux. La fête peut démarrer. L’OL veut tout oublier et ne plus penser qu’à la deuxième place ! », écrit Daniel Riolo, qui reste quand même prudent sur les chances de Lyon de finir dauphin du PSG.