L'Olympique Lyonnais vise la Ligue des Champions 2010-2011, ou celle de la saison prochaine. Claude Puel affiche carrément ses ambitions avec l'OL à la veille du premier match européen, malgré des résultats en L1 pour l'instant indignes du septuple champion de France.
Pas vraiment à la fête en Ligue 1, l’Olympique Lyonnais espère que l’air européen lui redonnera des couleurs. Avec la réception de Schalke 04, mardi soir à Gerland, c’est une nouvelle page de l’histoire de l’OL en Ligue des Champions qui débute et après la demi-finale perdue contre le Bayern Munich la saison passée, le club de Jean-Michel Aulas affiche clairement ses ambitions. Claude Puel confie en effet dans le Parisien qu’il vise avec l’OL la victoire cette saison, ou au pire la saison prochaine, dans la plus prestigieuse compétition continentale. Des propos qui pourraient paraître péremptoires, mais que l’entraîneur lyonnais assume.
« En toile de fond, l’idée c’est de gagner la Ligue des champions. On a été en capacité d’intégrer le dernier carré. Cette année ou la prochaine, il faut la gagner. Il y a l’effectif nécessaire, des joueurs très intéressants et un groupe équilibré, même si on a peut-être un peu trop de monde au milieu de terrain, explique l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais dans le Parisien. Mais Claude Puel est parfaitement conscient que désormais son équipe ne peut plus se cacher, le parcours de la saison passée ayant fait de l’OL une des équipes à battre. Je ne sais pas si le regard de nos adversaires a évolué. Ce que je sais, c’est que, nous, on reprend de zéro. On le voit en championnat. On aurait pu penser que nous allions continuer sur la fin de saison qui a été bonne, voire très bonne, et, au lieu de cela, nous avons fait un mois d’août raté et pas du tout abouti. C’est un éternel recommencement et une remise à zéro pour chacun d’entre nous. Il faut rebâtir un collectif et un état d’esprit. On a le potentiel pour être plus fort. Mais, pour le démontrer, il faudra faire mieux. Ce n’est pas seulement en alignant de très bons joueurs qu’on a une grande équipe. Une grande équipe, c’est avant tout un gros mental, une âme de compétiteur.»