Pour le moment, un seul club a effectué une offre pour Alexandre Lacazette, et il s’agit de West Ham, dont la proposition à hauteur de 40 ME (dont 3 ME de bonus) a été très rapidement rejetée.
L’attaquant lyonnais ne fait pas de son départ une priorité, mais compte bien, s’il devait changer d’air, atterrir dans une formation capable de jouer le haut du pavé, dans son pays comme en Coupe d’Europe. C’est pourquoi le PSG revient régulièrement dans ce dossier, y compris dans la bouche de Jean-Michel Aulas. Un transfert qui peut se résumer en trois points cruciaux selon Le Parisien.
Un montant du transfert déjà fixé. Si Lyon a refusé près de 40 ME de la part de West Ham, cela ne veut pas dire pour autant que l’OL va récupérer une somme beaucoup plus importante en cas de transfert au PSG. Le club de la capitale envisage de mettre un montant similaire à celui mis pour Lucas (42 ME) et estime que cela sera suffisant. Aulas rêve de toucher 50 ME avec son buteur, mais si l’offre de West Ham a été refusée, ce n’est pas uniquement une question de montant, mais aussi parce que Lacazette avait envie d’étudier d’autres propositions, d’autres destinations.
Un accord tout proche sur le salaire. Les discussions entre le PSG et l’entourage d’Alexandre Lacazette se sont multipliées ces derniers temps, comme l’avait confirmé le frère du joueur dans une sortie qui avait fait parler. Des négociations qui ont porté leurs fruits puisque les grandes lignes d’un accord sur le futur salaire de Lacazette à Paris seraient ainsi trouvées, même si le plus dur, ce sera évidemment de trouver un accord avec Lyon.
Un feu vert, deux feux rouges en interne. Le PSG, qui a décidé de faire d’Edinson Cavani son numéro 9 pour la saison prochaine, cherche une doublure capable également de jouer sur les côtés. Le profil de Lacazette est donc parfait, puisqu’il peut évoluer en tant que joker offensif en pointe, ou bien titulaire à son ancien poste. En revanche, en interne, il y aurait des doutes sur la pertinence de ce choix, créant pour le moment cette situation d’attendre. Enfin, l’autre frein à une offre ferme serait plus politique, le PSG n’ayant que peu apprécié les sorties de Jean-Michel Aulas sur le titre de « champion du Qatar » et les diverses attaques sur le financement du club. Des propos qui feraient réfléchir les dirigeants parisiens à l’idée de traiter avec l’OL cet été.