96 points et une différence de but positive de 83, contre 65 points et une différence de +24, jamais l'écart entre le champion de France et son dauphin n'avait été aussi grand en Ligue 1. Et si certains supporters du Paris Saint-Germain font gentiment remarquer à leurs homologues de l'Olympique Lyonnais qu'ils devraient se montrer un poil plus modestes, Jean-Michel Aulas tient lui à faire remarquer que cet écart totalement colossal a un énorme coût pour le PSG.
« Les 31 points d’écart sont à l’image des aides qui sont apportées au PSG. Quand on imagine que plus de 150ME sont apportés directement par l’état Qatari, on peut mesurer que c’est un exploit de terminer deuxièmes. Champion de France ? Non, je n’irai pas jusque là. Mais il faut prendre en compte les ressources. A l’indice de performance, avec un budget de 100ME par rapport à 500ME au PSG, on a fait un très beau travail », a poliment fait remarquer le président de l’Olympique Lyonnais, qui a toutefois évité de qualifier le Paris Saint-Germain de champion du Qatar afin de ne pas remettre de l’huile sur le feu.