A 48 heures d'un PSG-OL toujours très attendu, Lyon ayant pris l'habitude d'ennuyer le club de la capitale, Jean-Michel Aulas est en mode diplomate. Alors qu'on l'avait connu très incisif à l'encontre du Paris Saint-Germain, au point même de faire craquer un Nasser Al-Khelaifi pourtant très zen, le président de l'Olympique Lyonnais est décidé à soutenir le PSG face à l'absence de décision de l'UEFA concernant le fair-play financier.
Jean-Michel Aulas tient à rappeler que le Paris SG passe sans souci l'obstacle de la DNCG en France et que cela confirme que les dirigeants parisiens font les choses sérieusement. « En Europe, le fair-play financier ne lâche pas le Paris SG… Ce n’est pas sain, les dirigeants parisiens ne peuvent pas gérer de manière prévisionnelle leurs investissements, car ils sont sous la coupe de décisions remises en cause. Ils ont réussi à convaincre l’instance de leur bonne foi et ils se font reprendre par une commission d’appel qui renvoie au premier stade. J’ai pu mettre l’accent sur nos différences de stratégie, mais là, je suis solidaire de leur combat (...) Le fair-play financier n’a pas les mêmes règles que la DNCG, et ce n’est bon pour personne. Ce n’est pas bon pour l’OL, l’OM ou Bordeaux, qui seront à 30 points du PSG… Et le FPF vient enquiquiner le PSG, alors qu’on pourrait penser que, s’il est droit dans ses bottes dans le championnat français, il l’est aussi en C1 », fait remarquer, dans un entretien accordé au Figaro, le patron de l'Olympique Lyonnais. Difficile de lui donne tort.