Le gardien lyonnais hausse le ton au moment où son club vit un début de saison difficile. Pour Hugo Lloris, les critiques envers Claude Puel sont inévitables en raison de la position du club, mais c’est aux joueurs de relever la tête.
Les critiques et les demandes de démission pleuvent sur Claude Puel depuis quelques temps déjà. Si l’OL est aussi peu convaincant en ce début de saison, son entraineur a certainement sa part de responsabilités. Mais pour son gardien Hugo Lloris, il ne faut pas faire de la chasse à Claude Puel l’évènement principal de ce mauvais passage, et se concentrer sur le football pour ne pas oublier le derby de samedi soir. Le fait que Jean-Michel Aulas ait rappelé que son entraineur demeurait « menaçable » n’a ainsi fait ni chaud ni froid à son dernier rempart.
« On fait un sport avec beaucoup de pression et d’enjeux. La pression fait partie du métier. C’est un derby, un match important pour le club et les supporters. On se doit de rectifier le tir. C’est une situation difficile pour le club. Il n’y a pas à pointer du doigt qui que ce soit. On fait tous partie d’un collectif. Les résultats ne sont pas là. Nous les joueurs, on doit montrer l’exemple sur le terrain. On doit gagner samedi pour tous ceux qui travaillent dans le club. La situation de l’OL ne reflète pas son statut. On ne peut en être fier et se contenter de ça. On doit prendre les bonnes initiatives », a demandé Hugo Lloris, qui n’a pas voulu laisser transparaitre la teneur du discours de Claude Puel depuis le début de la semaine, même si la pression se fait bien évidemment sentir.
« Il reste fidèle à lui-même. Ce qui se dit reste dans le vestiaire. Il y a une réelle volonté de la part de tout le monde de relever la tête et d’être beaucoup plus conquérant. C’est bien beau d’en parler mais il faut le montrer sur le terrain en remportant le derby. Nous avons les clés. A nous de contribuer à une belle performance collective », a souligné le portier de l’équipe de France qui sait bien que l’OL ne peut pas se permettre aussi longtemps dans les bas-fonds du classement sans qu’une crise n’éclate.