Lyon dispute mercredi soir contre Anderlecht son match aller de barrage de Ligue des Champions. La victoire est impérative.
Rarement l’Olympique Lyonnais aura été sous pression aussi tôt dans la saison. Contraints de jouer le tour préliminaire de Ligue des Champions en raison de leur troisième place lors du dernier championnat, les Lyonnais entrent donc dans la vif du sujet après seulement deux matches de Ligue 1 et quelques rencontres amicales qui ne permettent pas de connaître réellement le vrai niveau de cette formation.
Pourtant, face à une équipe d’Anderlecht qui carbure déjà à pleine régime, du moins dans le championnat de Belgique, les joueurs de Claude Puel n’ont tout simplement pas le droit à la moindre erreur, à commencer par mercredi soir à domicile. « C'est un match qui est pour nous, les joueurs et le club, très important. Il peut nous donner la possibilité de jouer la Ligue des champions. Il faut absolument gagner pour essayer d'aller à Bruxelles afin d'assurer la qualification. Pour moi, disputer la Ligue des champions avec l'OL représente beaucoup de choses. Quand je suis venu ici, c'était pour jouer le haut niveau. Lyon a l'habitude de participer à cette épreuve. C'est super de jouer avec l'Olympique Lyonnais qui aborde toujours une compétition pour la gagner, explique Michel Bastos, arrivé de Lille durant l’été et qui sait que l’OL est encore clairement en phase de réglages. En ce qui concerne notre niveau, des joueurs sont arrivés dans l'équipe et il faut qu'ils s'adaptent. Il faut un peu de temps. Il y a déjà eu de bonnes choses mais nous avons aussi des choses à améliorer. »
De son côté, Claude Puel reste lui très pragmatique, conscient que tout était finalement possible contre le vice-champion de Belgique. « J’ai beaucoup de respect pour cette équipe d’Anderlecht qui est très costaud, très dense physiquement. Je ne sais pas si on se procurera demain autant d’occasions que contre Valenciennes. J’aimerais bien mais je pense que ce sera loin d’être le cas : Anderlecht est une équipe qui a beaucoup d’arguments », prévient l’entraîneur de l’OL.
Alors évidemment, ce Lyon-Anderlecht fait ressurgir dans les mémoires un Lyon-Maribor de sinistre mémoire qui date toutefois d’il y a dix ans, avant que l’OL ne devienne un habitué des joutes européennes et depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. « Le seul qui a connu cette élimination, c’est Sidney Govou, et il ne jouera pas. La configuration et l’attente sont complètement différentes de celles qui avaient entouré Maribor. On sait que l’on va disputer une double confrontation très importante, qui sera très difficile, cela suffit », explique Claude Puel.