Comme l’été dernier, le nom d’Alexandre Lacazette sera certainement l’un des plus prononcés du mercato rhodanien.
Malgré un lancement très difficile, l’attaquant lyonnais sort d’une nouvelle grosse saison sur le plan individuel, et cette confirmation fait grimper les enchères. De leur coté, le joueur comme le président Aulas font monter le suspense, avec des déclarations plus ambigües les unes que les autres. Le joueur annonce que son sort est entre les mains de son dirigeant, tandis que ce dernier assure qu’en cas de belle offre, il pourrait bien devoir s’incliner. « S’il y a des propositions qu’il ne peut pas refuser et que nous ne pouvons pas refuser, ce sera autre chose mais ça n’en prend pas le chemin », avait fait savoir Aulas samedi soir, ouvrant la porte à des offres, tout en précisant que ce n’était pas son souhait.
Selon Le Progrès, la raison de cette petite passe d’armes à distance serait bien évidemment financière. Le quotidien régional affirme que, contrairement à ce qu’assure Jean-Michel Aulas, l’OL pourrait avoir besoin de l’argent de la vente de Lacazette pour équilibrer son budget. Les résultats financiers sont en nette amélioration depuis l’entrée dans le grand stade, mais cela ne veut pas dire que tout les chiffres sont dans le vert. Une vente à 50 ME, valeur estimée de son joueur par le président Aulas lui-même, permettrait de présenter un budget équilibré devant la DNCG selon Le Progrès, qui affirme que Lacazette pourrait être vexé d’être ainsi poussé dehors alors qu’il n’a pas exprimé le souhait ferme de quitter l’OL cet été. Un feuilleton qui devrait durer encore quelques semaines, le buteur lyonnais ayant annoncé qu’il ferait un point sur son avenir après le stage avec l’équipe de France.