C’est l’un des dossiers chauds qui fait l’actualité pendant cette trêve internationale : la LFP doit élire son nouveau président ce vendredi, et ensuite enfin faire la lumière sur le conflit entre les deux syndicats du football professionnel français.
La question est cruciale, puisqu’elle porte principalement sur la répartition de l’argent des droits télés. Jean-Michel Aulas en tête, quelques présidents veulent une élite mieux récompensée financièrement, tandis que les présidents majoritaires de Ligue 2 principalement, souhaitent eux des droits télés équitablement répartis. Cela a failli coûter la tête du patron de l’OL le 5 octobre dernier, et ce sera de nouveau chaud à la LFP dans les prochains jours. Ce n’est pas une surprise pour Claude Michy, président de Clermont opposé à Jean-Michel Aulas, et qui met le doigt là où ça fait mal, à savoir le besoin d’argent plus crucial pour l’OL que pour le PSG ou Monaco.
« Je comprends qu’il soit agacé, mais il n’est pas agacé par moi. Plutôt par les autres clubs de L1 qui considèrent qu’il ne serait pas bon de privilégier trois ou quatre clubs du haut de tableau dans l’objectif d’avoir plus de points UEFA. Pour Monaco et le PSG, qu’il y ait un peu moins d’argent au niveau des droits TV, ça ne les gênera pas beaucoup vu leur mode de financement. Pour l’OL, c’est plus délicat. Ce n’est pas simple en championnat, en Ligue des Champions non plus, et il y a des investissements lourds qui les obligent à se qualifier en Ligue des Champions », a souligné Claude Michy sur Foot365. Une manière de rappeler que, sur ce coup, Jean-Michel Aulas n’a pas beaucoup de soutiens appuyés, et cela pourrait même lui coûter sa place au sein du futur conseil d’administration de la LFP.