En course pour le titre de champion de France, l’OL réalise une belle saison sous la surveillance toujours pointilleuse de Jean-Michel Aulas.
Contrairement aux années précédentes, le président de l’OL est assez rare dans les médias. Après avoir occupé le paysage audiovisuel au début de la crise du coronavirus il y a un an, Jean-Michel Aulas a pris du recul. Le président lyonnais peut s’appuyer sur Vincent Ponsot et Juninho au plus près du terrain ainsi que sur Bruno Cheyrou à la tête de la cellule de recrutement. En retrait depuis plusieurs semaines, Jean-Michel Aulas a cependant l’art de se mettre en avant lorsque la situation est critique afin d’aspirer toute la pression sur ses épaules. C’est son énorme point fort selon Alain Perrin, ancien entraîneur de l’OL, qui a évoqué le président rhodanien dans les colonnes de France Football.
« Au temps de sa domination, l’OL était vu comme un bulldozer qui avance et écrase tout sur son passage. Sa réussite était perçue comme logique, le résultat d’une progression programmée, calculée, manquant d’émotion. Aulas ? C’est d’avantage lui qui fait parler que l’OL. C’est son bébé, il est omniprésent, protège l’institution, sert de pare-feu et cristallise forcément quelques jalousies car sa voix porte » a lancé celui qui a officié sur l’antenne de la chaîne Téléfoot durant six mois, avant de conclure avec une petite phrase qui ne manquera pas de faire réagir le patron de l’Olympique Lyonnais. « Pour le fonctionnement du club, il est une force mais peut-être est-il un handicap à l’émotion ». Une référence possible à la suractivité de Jean-Michel Aulas sur les réseaux sociaux à un moment où le bateau tanguait du côté de l’OL et a une communication qui peut parfois être menacée par une émotion débordante. C’est aussi pour cela que le patron de Lyon est autant aimé par ses supporters.