En mars 2015, Vincent Labrune avait mis Jean-Michel Aulas en colère en adressant à la FFF un long courrier de neuf pages afin de recenser les déclarations du président de l'Olympique Lyonnais pour mieux pointer la tendance de ce dernier à se lâcher sur les arbitres. Pour Jean-Michel Aulas, l'ancien président de l'OM avait joué les balances et ne méritait que son mépris le plus profond. Six mois plus tard, avait lieu le fameux OM-OL au Vélodrome avec la potence de Mathieu Valbuena, un match qui envoyait les deux hommes devant les instances disciplinaires...et leur valait un match de suspension, le patron de Lyon qualifiant au passage Vincent Labrune de « guignol ».
Ce mardi, celui qui a été limogé au début de l'été par Margarita Louis-Dreyfus et a depuis intégré la Ligue de Football Professionnel, est interrogé sur les propos de Vadim Vasilyev. Et Vincent Labrune estime que selon lui le doute est souvent favorable à une seule équipe...devinez laquelle ? « J’avais été convoqué par la commission de discipline de la LFP à la suite d'une phrase dite calmement : ‘‘ Il y a une équipe qui joue plus souvent à 11 contre 10, et qui a plus souvent des penalties que les autres.” Cela ressemble aux propos de Vadim Vasilyev. Mon thème, historique, est que le doute bénéficie systématiquement à la même équipe. Il vaut ce qu’il vaut. Mais Vadim s’énerve-t-il souvent après un match ? », fait remarquer, dans L’Equipe, Vincent Labrune, histoire de dire qu’il n’était pas étonné que ce sujet revienne sur le tapis.