Des chiffres avec des hausses vertigineuses en raison du déménagement dans le grand stade, et des recettes en nette augmentation qui vont avec, sur la billetterie, le merchandising, la publicité et la vente des joueurs également. Le résultat net de la saison est donc de 9,8 ME, soit 31 % de mieux que l’exercice précédent. La dernière fois que l’OL avait été dans le positif, c’était lors de la saison 2008-09, quand Lyon avait vendu Karim Benzema au Real Madrid. Grâce à la Ligue des Champions et à la vente de Samuel Umtiti, Lyon s’offre donc une saison dans le vert, et ce n’est pas la dernière assure Jean-Michel Aulas, pour qui la machine est lancée et elle permettra à l’OL de concurrencer prochainement les grands d’Europe.
« Les résultats sont conformes à ce que j’avais dit, à savoir que dès qu’on sortirait de la construction du nouveau stade, on trouverait un modèle exemplaire en ligne avec les plus grands clubs européens. C’est le bon modèle », a prévenu le président lyonnais dans le Progrès. En effet, en gérant l'ensemble des recettes de son stade, l’OL récupère directement les revenus liés à son investissement, et espère générer 70 ME de recettes additionnelles en 2016, année pleine au Parc Olympique Lyonnais. Cela mettrait le club lyonnais dans le top20 des clubs européens en terme de revenus.