Une nouvelle fois auteur d'un début de saison en demi-teinte, l'Olympique Lyonnais n'arrive plus à atteindre les sommets... Un signe qui prouve que le club de Jean-Michel Aulas retombe petit à petit dans l'anonymat du football français, selon Bruno Roger-Petit.
Alors que la fin de l'année 2016 approche, les spécialistes s'accordent pour dire que Lyon a vécu une première partie de saison compliquée. Si ce départ n'est pas aussi catastrophique que celui de l'an dernier, il n'est pas pour autant à la hauteur de l'OL. Quatrième de Ligue 1, à huit points du podium, mais aussi reversé en Europa League après son éviction de la Ligue des Champions face à Séville et tristement éliminé de la Coupe de la Ligue mercredi, aux tirs au but contre Guingamp, le club rhodanien n'arrive pas à retrouver son carburant des années 2000. Absent des palmarès nationaux depuis 2012 et sa victoire en Coupe de France, l'OL a clairement perdu de sa superbe ces dernières années... C'est en tout cas le triste constat que tire Bruno Roger-Petit.
« C'est triste une légende qui meurt, saison après saison. Surtout dans un grand stade, qui devait engendrer la renaissance. Mais hélas, l'OL n'y arrive pas. Ce mercredi encore, le club lyonnais a été éliminé de la Coupe de la Ligue. Par Guingamp. Et une de chute, encore, pour un OL qui n'en finit pas de tomber... Et on le regrette... C'est qu'on aime bien l'OL en vérité. C'était un grand club. L'OL fait désormais trop souvent défaut à l'OL pour prétendre toujours incarner le grand OL. Deux ans de suite éliminé au premier tour de la Ligue des Champions, c'est une faute contre l'OL. Et un crime contre le football français. Le passé, pour glorieux qu'il fût, n'efface par les errements du présent. Quelque chose ne se passe plus à Lyon. Contempler les joueurs de l'OL en Ligue des Champions comme en Coupe de la Ligue, c'est assister au délicat spectacle offert par des artistes qui oublient que le football est aussi une affaire de volonté. Lyon n'est jamais mauvais, mais il n'est jamais non plus très bon. Qu'il s'agisse de la Juventus, Guingamp, le PSG ou Séville, toujours le même refrain. Toujours les mêmes excuses... Et pendant ce temps-là, quoi que l'on en dise, le PSG demeure au sommet, et Monaco est en train de l'y rejoindre. Mais pas l'OL. L'OL n'a pas les nerfs, c'est son président, Jean-Michel Aulas, qui l'avoue. Et voilà. L'OL stagne. L'OL est figé. L'OL est glacé. L'OL, ce n'est plus la grande vadrouille, en France comme en Europe », a lancé, sur son blog Le Figaro, le journaliste français, qui estime donc que l'OL est en train de mourir à petit feu.