La situation actuelle de l'Olympique Lyonnais n'est pas désastreuse sur le plan comptable, malgré une terrible série de 7 matchs sans défaite, mais la révolution interne provoquée cet été par Jean-Michel Aulas donne évidemment un retentissement supérieur aux performances de la formation dirigée par Sylvinho. Et le show Juninho, samedi dans les couloirs du Groupama Stadium, suivi par celui via Twitter, puis L'Equipe, de Jean-Michel Aulas, a remis les projecteurs sur l'OL. Ce lundi, dans les colonnes de Libération, Grégory Schneider se lâche au moment d'évoquer les événements qui interviennent dans la capitale des Gaules.
« L’Olympique lyonnais, c’est le football hollywoodien. Brillant, profondément excitant jusque dans les soirs de défaite parce qu’il se passe toujours quelque chose de spectaculaire en coulisse pour venir au secours du terrain : un football de comédie. Même si l’acteur principal a déserté les planches (...) Aulas est devenu invisible médiatiquement, manière de pousser en avant le binôme brésilien constitué de l’ancien joueur et directeur sportif Juninho et l’entraîneur choisi par celui-ci, Sylvinho. Mais ça reste un football de comédie : d’énormes joueurs avec des ego XXL, des happenings éclairant chaque tournant d’un jour nouveau, des footballeurs endossant une seconde personnalité pour inciter le public à penser dans leur sens et une science marketing sans pareille », s'enflamme le journaliste, visiblement convaincu que l'Olympique Lyonnais est un club à part avec un président lui aussi à part.